Sandrine Lambert

Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ?

Ma passion pour la lecture. J'ai écrit très tôt des histoires dans ma tête. Puis, en écrivant, j'ai tenté de fuir le réel, surtout à l'adolescence. Paradoxalement, j'essayais également de fixer des moments, de retenir les mouvements de mon âme. J'ai ainsi écrit beaucoup de poèmes, en prose et en vers. Puis des nouvelles et enfin des romans. Un exercice vraiment difficile.

Décrivez votre style, vos influences.

Je suis très romantique dans ma façon d'écrire et de penser. Mon adolescence a été bercée par les romantiques allemands et français. Plus tard, au cours de mes études, j'ai découvert avec un plaisir indicible Julien Gracq dont la langue est un bijou ciselé. La littérature fantastique, celle du XIXème siècle, m'a toujours attirée. Curieusement, je suis venue très tard à la Science Fiction avec Asimov et à la Fantasy avec Tolkien. Ce sont mes élèves qui m'y ont incitée ! La Fantasy permet une liberté totale dans l'écriture, dans le fond et la forme.

Et puis j'ai décidé d'explorer d'autres voies, notamment celle du fantastique. Je suis une inconditionnelle des auteurs fantastiques du XIXème siècle. Lovecraft, Stoker, Lewis...

Quels sont vos projets ?

Je suis en train d'écrire un roman tout à fait différent, plus dense, plus profond, plus philosophique. Les pensées d'une vieille dame à la fin de sa vie, son regard malicieux sur les autres et sur elle-même. je n'ai pas encore le titre, mais je ne désespère pas d'y arriver ! J'ai également écrit une nouvelle intitulée "Le médaillon", une nouvelle fantastique que j'ai envoyée à Aix-en-Livres pour un concours. J'aime relever des défis.